La plupart des bergers s’habituent à la solitude; ils l’apprivoisent par des actes et des gestes qui, en d’autres lieux, paraîtraient bizarres: ils conversent avec leurs chiens et leurs cheveux, ouvrent fréquemment les portes afin que le soleil, le vent et le paysage leur tiennent compagnie. Mais lorsque deux êtres qui ne s’entendent pas doivent vivre ensemble au milieu d’une nature immense et désolée, le sentiment de solitude augmente et se mue en angoisse.
Cap Horn

1 janvier 2017